Début de chantier + 8 mois contractuels + 2 mois de rab (sympa non ?)

                               

mardi 26 octobre 2010

Le façadier

La semaine dernière, Monsieur Suluk, le façadier, est venu chez nous pour nous déposer les nuanciers de façade. Il est arrivé avec 20 minutes d'avance. Autant j'apprécie le quart d'heure de courtoisie (souvent même, je rêve qu'il soit la demi heure de courtoisie), autant je déteste lorsque les gens arrivent avant l'heure (j'ai toujours un truc qui traîne qu'il faut cacher à la dernière minute). Conclusion, j'aborde le rendez-vous un peu crispée. Deux minutes après s'être assis dans le canapé, Monsieur Suluk m'informe qu'il y a eu une erreur sur le marché et que pour avoir la finition "frotté fin", il fallait compter 6 euros de plus au mètre. Là, je suis définitivement crispée. Chéri et moi avons gentillement botté en touche en invitant le façadier à voir avec le maître d'oeuvre. Bref, notre maison va avoir un crépi en finition "écrasé".


Et je déteste l'écrasé !! Beurk, beurk, beurk ! Mais bon, il faudra bien que je m'y fasse car je n'ai pas le budget pour avoir du fin, du lisse, du beau !  Soupir.

Je suis allée à la mairie d'Eteaux pour vérifier les teintes possibles (le monde réel n'est pas aussi coloré que le monde des Barbapapa : on ne peut pas faire une maison rose n'importe où) et notre choix s'est porté sur le n°211 "blanc bleuté". On joue à retrouver la teinte n°211 le plus vite possible ?



Illusion

Depuis toujours, pour moi, maison rime avec feu dans l'âtre (le verbe rimer est utilisé métaphoriquement n'est-ce pas). Petite fille, je n'étais pas sûre de pouvoir vivre un jour en maison mais aussi loin que remontent mes souvenirs, je savais que ma maison aurait une cheminée.

Un rêve enfin exaucé... ?


Et bah non (forcément) ! Il faut bien que le titre du post soit en relation avec son contenu tout de même ! Sous la sortie de cheminée, il n'y a rien du tout !! Hé hé ! La chose n'a rien de décoratif. C'est simplement que cette pipe est installée là, maintenant, en attendant le jour béni où Chéri et moi aurons le budget pour mettre du feu au bout. Et oui, la construction avance et le budget rapetisse (et on n'est pas au bout de nos surprises...)

lundi 25 octobre 2010

Plus d'un mois d'absence

Le temps file si vite lorsqu'on manque de mourir. Oui, j'ai été malade. Oh, rien de grave... juste une rhino-machin truc (mais avec suspicion de pneumonie, hein !). J'en avais plein les bronches, plein le nez, plein l'oreille (je n'avais jamais eu d'otite avant !). J'avais du mal à respirer. Chaque quinte de toux équivalait à un coup de dague dans le poumon droit. J'étais verte, j'étais transpirante, j'étais malaDE (complètement malaDE). Désormais, je saisis mieux comment au Moyen-Age, on pouvait partir sur un simple rhume.

Plus d'un mois d'absence et tant d'occasions de blogger ratées. Comment rattraper le temps perdu ? Je sais (ah la la, je résiste !!  J'essaie de ne pas appuyer sur la touche "deux points" mais non, j'aime terriblement l'effet de cette ponctuation !) : cela n'est pas possible.

Qu'ai-je manqué ? Qu'avez-vous manqué ? Beaucoup et rien à la fois (triste constat). Soyons lucide : ce n'est qu'un blog parmi tant d'autres ! Y'a des sujets tellement plus grisants (je pense à "mais comment ils font les rayures dans le tube de dentifrice ?"). C'est bien beau d'avoir un millier d'idées, de se dire "oh, je démarrerais bien mon prochain post sur cette remarque" mais ne rien écrire conduit à une inexistence virtuelle (et là, la meilleure idée du monde ne vaut pas tripette). Du néant, je reviens... et aussi virtuellement vivante que possible.

Plus d'un mois d'absence (on va finir par me qualifier de redondante avec toutes ces répétitions) et le monde a continué de tourner :

1/ J'ai raté ceci (et sincèrement, je ne m'en remettrai pas)























2/ ASJ a soufflé une nouvelle bougie
3/ Valentina a soufflé une nouvelle bougie
4/ Chéri a soufflé une nouvelle bougie
5/ J'ai soufflé une nouvelle bougie

Aparté : très fécond le mois d'octobre

6/ Un mariage franco-vietnamien entre une fée et une chenille
7/ Un mariage express à Las Vegas au pays du souk

Et ce qui est drôle dans l'affaire, c'est qu'avec toute cette frénésie environnante, la construction, elle, a à peine évolué. Notre bâtisseur de maison a simplement mis la priorité sur d'autres chantiers et les artisans ont oeuvré à la Tour plutôt qu'à Eteaux. De toute manière, ce n'est pas en sentant le sapin que j'aurais pu être très efficace. Allez, on chausse les stilettos : c'est reparti mon kiki !