Retour en juin / juillet 2009 : toujours à la recherche de notre bâtisseur de maison, j'en viens tout naturellement à contacter les constructeurs de maison individuelle.
Car je suis un peu fainéante (et que mes souvenirs se font de moins en moins précis), je vais aller au plus simple pour établir le compte-rendu de mes péripéties concernant les constructeurs : du plus naze à celui que nous avons retenu.
Je pense que le grand gagnant du classement "Signe chez eux et vis dans une caravane" est le Groupe Arthis.
Je les ai contactés pour les maisons Essenciel et Arthéa fin juin 2009 : j'ai reçu un appel du commercial début septembre. No comment.
Non loin devant, on trouve celui que j'ai très finement baptisé "l'Artiste" : Patrick G. pour Mapping Art et Travaux. Que dire... Son seul souvenir m'épuise déjà (long, très long soupir). Il parle beaucoup, trop d'ailleurs : il n'écoute pas, il n'écoute rien, si ce n'est lui-même en train de parler de lui et de son travail fabuleux... Nous nous sommes rencontrés deux fois. Le premier rendez-vous s'est tenu sur Lyon, dans un café. Cela peut paraître saugrenu mais comme j'étais très pressée et que l'Artiste ne pouvait pas venir tout de suite dans notre belle région montagnarde (et accessoirement, je venais chercher Jolie-Maman à la Part-Dieu et déjeuner avec Sylvie R.), j'ai saisi l'opportunité. J'étais très emballée au terme de notre première rencontre mais rétrospectivement, j'aurais dû me méfier car on ne doit pas faire attendre un futur client (j'ai poireauté quinze minutes devant la brasserie). Au cours de l'entretien, nous avons défini le budget, le nombre de pièces, les surfaces souhaitées en gros, l'indispensable. La seconde (et donc dernière sinon j'aurais utilisé le terme "deuxième") rencontre s'est tenue chez nous car une visite du terrain s'imposait. Patrick G. est venu accompagné de sa dernière recrue : une décoratrice d'intérieur. Je pense qu'elle devait avoir 24 ans (ce qui n'est pas un crime en soi) et sincèrement, je n'aurais jamais confié la décoration de mon intérieur à une jeunette qui porte des créoles sans personnalité.
Oui, là, c'est clairement criminel (et pourtant, l'Orbis m'est sympathique). Euh, vous ai-je dit que cette fois-ci encore, il m'a fait attendre (ils n'avaient pas terminé de déjeuner...) ? Bref, après avoir fait tout un tas de photos du terrain, Patrick G. m'informe qu'il y aura 30K€ d'honoraires et me demande de signer le contrat. Hein ? Quoi ? Je n'ai strictement rien vu de ma future maison et toi tu me demandes de signer avec toi ? Un peu cavalier non ? Autant me demander un chèque en blanc. Je n'ai plus jamais revu l'Artiste. Certes, nous avons encore un peu échangé par mail mais je savais, dès qu'il a quitté ma maison, que je ne travaillerai pas avec lui (naze, naze, naze). Pour l'anecdote, dès la deuxième page de son site, il y a une faute de frappe, pile sur le mot "professionnels". Je me gausse.
Dans mes délires d'architecture (enfin, sur ce coup, je me dois d'associer Chéri car je ne souhaitais pas contacter les personnes suivantes), les prochains sur la liste furent Esprit Loft.
Et bah j'avais raison de ne pas vouloir les appeler. Non pas qu'ils étaient nazes (nous ne le sauront jamais), c'est simplement qu'ils nous coûtaient un oeil + un bras + la peau des fesses. Très très beau et aussi beaucoup trop cher pour nous. Snif.
Est-ce que vous trouvez la liste longue ? Parce que moi, oui. Et ce n'est pas terminé ! Sur les conseils d'un collègue de Chéri, nous avons contacté les Maisons Giraud. Le Chargé de Projet, Monsieur G., homme mûr (il roule en 607), très sérieux, habillé en costume (ce fut le seul !) est bien sous tous rapports. Il parle un français élégant. Très calme (voire mou ?), il rassure grâce à sa voix feutrée. Le hic de taille est que la maison qu'il nous propose ne nous plaît pas. Cerise sur le gâteau : en première intention, il avait mis le logement de ma mère au sous-sol (glauque !). Après quelques échanges, nous sommes arrivés à un avant-projet correct. Niveau coût, vivre dans une Maison Giraud se paie. Lorsque nous avons comparé tous les constructeurs, sans surprise, il s'est avéré que le projet Giraud n'arrivait pas en tête : l'agencement des pièces était compliqué, Chéri qui aime tellement la symétrie (ça frôle l'obsession souvent... souvenez-nous de cela lorsque nous parlerons Cuisine) avait du mal avec des chambres "non rectangulaires", côté nombre de mètres carrés (je n'ai pas encore trouvé la touche exposant sur le Macbook), c'était un peu juste. Niveau budget : bien trop cher pour la perception que nous avions de la maison. Dont acte.
Lors de ma première rencontre avec Stephan G. de l'agence Immo 3 Concept, ce dernier m'avait proposé de me mettre en relation avec quelques uns de leurs "partenaires" Constructeurs. C'est ainsi que j'ai rencontré Jean-Marie D. pour Alain Métral. Je pense résumer assez justement en disant que Jean-Marie D. est la Rolls Royce du Chargé de Projet chez le Constructeur de maison individuelle. Bel homme, bien habillé mais sans fioritures (simplement "so chic"), attitude franche et très agréable. Toutes les questions que nous avons posées ont eu une réponse en un temps record. La réactivité de JMD et les idées qu'il nous a proposées ont contribué au capital confiance que nous mettions en la marque Alain Métral. La maison totalisait environ 190 m2 (studio compris), agencement des pièces impeccable, du bardage par petites touches pour mettre en valeur la façade, un magnifique et grand studio pour ma mère (avec une fenêtre trapèze équipée de verre Sécurit), le budget, même avec geste commercial, dépassait l'enveloppe initiale mais la maison nous plaisait énormément. Je me projetais déjà dans la maison. En écrivant ce post, je me suis replongée dans le dossier Alain Métral et la maison est vraiment superbe. Si j'ai le courage, je vous scanne les façades.
Alors pourquoi n'avons-nous pas signé une maison Alain Métral mais plutôt une maison Skull Riders ?