< Rewind > : la première fois que j'ai eu rdv avec un agent immobilier sur ce parking, je me suis perdue et ce n'est qu'au bout de 40 minutes que je suis arrivée à bon port. Cela peut arriver à tout le monde, n'est-ce pas ? Le hic, c'est qu'entre mon domicile et le point de rencontre, il n'y a que 20 km ! J'ai honte... Disons simplement que j'ai un relatif problème avec l'orientation (et que je ne possède pas de GPS !)... Mais revenons à notre temps présent qui en fait, se situe dans le passé.
Stephan G. arrive enfin : un homme assez petit, mal rasé, tenue très (trop ?) décontractée, des yeux bleus/verts hypnotiques, descendant d'une Clio, couleur artichaut, toute
depuis la route |
le ruisseau |
la pointe du terrain |
la rangée d'arbres le long du ruisseau |
la vue |
On entendait bruisser le feuillage des arbres ("euh, mais ils font combien de haut au fait ? C'est dangereux un peuplier de 40m à côté d'une maison, non ?"), une vue magnifique sur deux côtés ("ils sont constructibles les terrains voisins ?"), le subtil parfum de la campagne ("elle dure longtemps la période d'épandage ?"). Peu importe les réponses, je suis séduite. Mais Chéri (qui nous a rejoint entre-temps) modère toujours mon enthousiasme. En dépit des 1742m2 annoncés, le terrain semble petit à cause de sa forme particulière. Illustration :
En plus, le prix de vente est supérieur à notre budget. Pourtant, après avoir pris congé de l'agent immobilier (charmant au final d'ailleurs), nous sommes restés plusieurs longues minutes à arpenter le terrain de long en large. "Comment est l'ensoleillement ? Où est l'autoroute ? C'est tout de même dommage cette langue de terre qui ne servira à rien..."
Le samedi 13 juin au matin, nous avions trouvé un accord avec Stephan G. Nous allions vivre à Eteaux.